Et si on apprenait à se déconnecter… vraiment !

Un e-mail reçu à 22h, une notification de chat pendant le dîner, une réunion planifiée sur le temps de pause…

 

Le numérique a progressivement effacé les frontières entre notre vie professionnelle et notre vie personnelle. Le travail s’invite dans nos téléphones, nos salons… et parfois nos nuits.

Mais il existe une bonne nouvelle : la loi reconnaît notre droit à dire stop.

Bienvenue dans l’ère du droit à la déconnexion

Pourquoi ce droit est essentiel ?

Le droit à la déconnexion n’est pas un simple confort, et ce ne sont pas des mots en l’air : c’est un enjeu de santé publique et d’efficacité professionnelle. Il vise à :

  • Préserver la santé mentale : limiter l’exposition au stress chronique et prévenir les risques psychosociaux.
  • Respecter les temps de repos légaux : protéger le sommeil, le temps familial, le temps de récupération.
  • Maintenir un équilibre durable entre vie professionnelle et personnelle.
  • Renforcer la performance collective : un salarié reposé est un salarié engagé, productif et créatif.

Ce que dit la loi (en clair)

  • Depuis la loi El Khomri de 2016, les entreprises de plus de 50 salariés doivent mettre en place un cadre clair autour du droit à la déconnexion.
  • L’objectif : éviter que les outils numériques empiètent sur les temps de repos et de congé.

Comment cela se traduit concrètement chez Ovalo

Chez Ovalo, nous veillons à ce que ce droit ne soit pas théorique, mais pleinement respecté et intégré dans notre culture d’entreprise. Nous nous engageons à :

Nos bonnes pratiques déjà en place :

  • Ne pas solliciter les collaborateurs en dehors des horaires contractuels. Exemple : programmer les e-mails ou communications à l’heure de retour du collaborateur.

           Ne pas envoyer de messages (SMS, WhatsApp ou chat) en soirée et le weekend

  • Encourager l’exemplarité managériale : les managers sont invités à ne pas contacter leurs collaborateurs en dehors des heures de travail.
  • Valoriser la pause comme un droit fondamental : un temps de récupération nécessaire, pas un luxe optionnel.
  • Limiter les réunions aux heures ouvrables : proscrire les visios planifiées sur les temps de pause ou en dehors des plages horaires de travail.

Nos chantiers en cours : 

  • Mettre en place une charte du droit à la déconnexion, annexée au règlement intérieur.
  • Sensibiliser l’ensemble des collaborateurs via des formations ou ateliers QVT (Qualité de Vie au Travail).
  • Installer des rappels automatiques sur les outils numériques (ex : message d’alerte sur l’outil de mail ou de chat après 19h).
  • Évaluer régulièrement l’effectivité de ce droit via des enquêtes internes ou des indicateurs RH.
  • Mise en place d’un dispositif de remontée anonyme auprès du CSE en cas de non-respect du droit à la déconnexion.
  • Cellule d’écoute RH pour aborder les situations sensibles.

Une responsabilité partagée

La déconnexion est un engagement collectif, qui repose sur :

  • Le respect mutuel des plages horaires de travail ;
  • Le courage managérial d’incarner cette posture (ne pas envoyer de messages tardifs ou culpabilisants) ;
  • La liberté pour chaque salarié de s’exprimer en cas de pression ressentie, implicite ou explicite.

Chacun a un rôle à jouer

Le droit à la déconnexion, ce n’est pas un bouton ON/OFF, mais un état d’esprit. Cela signifie :

  • Respecter les horaires de ses collègues (éviter les e-mails à 6h ou 23h) ;
  • Ne pas culpabiliser de ne pas répondre en dehors du bureau ;
  • Savoir dire non à une réunion qui déborde sur la pause déjeuner ou un temps de repos prévu.

L’idée n’est pas de faire moins. C’est de faire mieux.

Déconnecter, c’est :

  • Être plus concentré au travail ;
  • Être plus reposé le matin ;
  • Être plus présent pour soi et pour les autres.
  • Avoir du temps pour sa famille
  • Trouver l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée

Alors, à ce soir… mais hors ligne. 😉

 

 

 

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